couverture

Essai au cinéma (L')

De Chaplin à Godard

Pourvali, Bamchade

  • Éditeur : Créaphis
  • Collection : Poche
  • ISBN 9782354281984
  • Paru le 19 janvier 2024
  • 30,95 $ *
  • Cinéma

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Résumé

Une présentation de l'histoire de l'essai au cinéma. S'il s'est développé en France dans les années 1960 à travers les films de Jean-Luc Godard et de Chris Marker, il est apparu après la Seconde Guerre mondiale avec Orson Welles et Roberto Rossellini, se divisant en deux catégories, l'essai documentaire et l'essai de fiction.

Quatrième de couverture

Comment définir l'essai au cinéma ? Reprenant l'héritage des avant-gardes des années 1920, à travers notamment les œuvres de Dziga Vertov, Jean Epstein ou Jean Vigo, l'essai filmique s'inscrit dans le cinéma moderne qui se définit au moment de la deuxième guerre mondiale avec Le Dictateur (1940) de Charlie Chaplin.. Cette évolution se caractérise par un retour au documentaire et de nouvelles relations entre l'image et le son. On assiste alors dans le cinéma hollywoodien, avec Citizen Kane (1941) d'Orson Welles et, dans le cinéma européen, avec Rome, ville ouverte (1945) de Roberto Rossellini, au développement de deux modernités cinématographiques qui annoncent les deux catégories de l'essai au cinéma : l'essai documentaire et l'essai de fiction. Ces deux tendances se traduisent dès les années 1960 avec Le joli Mai (1963) de Chris Marker (coréalisé avec Pierre Lhomme) et 2 ou 3 choses que je sais d'elle (1967) de Jean-Luc Godard.. En suivant les films qui ont marqué l'histoire de la modernité cinématographique et celle de l'essai au cinéma comme Voyage en Italie (1953), Nuit et Brouillard (1956), La jetée (1963), Le Mépris (1963), Pierrot le fou (1965)... mais aussi avec les œuvres d'Agnès Varda, Jean Rouch, Pier Paolo Pasolini, Federico Fellini, Jean-Daniel Pollet, Harun Farocki ou Manœl de Oliveira, ce livre montre comment s'est développée une nouvelle approche du cinéma comme « pensée qui forme » et « forme qui pense »..